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16 ans, grosse & moche!
30 septembre 2013

LUNDI 30 SEPTEMBRE 22h55 : LECON D'ECONOMIE

Le Vieux ne m'a pas donné d'argent de poche ce soir. J'espère qu'il y pensera demain... C'est très difficile depuis que je suis à sec.

D'habitude, enfin l'année dernière, ça tombait un ou deux jours avant la fin du mois. Allez on va se rassurer.

Non parce que si Mc Do marche pas, il faut que j'assure mes arrières. Le chiffre d'affaires de la boulangerie est en train de s'effondrer sans moi. Sans parler du chiffre de Coca Cola et de la Sodexo. A cause de moi l'économie est en crise, l'effondrement de mon pouvoir d'achat met le pays en danger !

Il faut vite relancer la croissance en créant un minimum jeunesse de moins de 18 ans, orphelin dans une famille d'accueil de tarés.

Vite ou sinon je sens que la bourse va s'effondrer.

Sérieusement, ça m'inquiète...

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30 septembre 2013

LUNDI 30 SEPTEMBRE 18h25

Je crois que j'ai pété les plombs à l'heure du déjeuner, j'ai filé un ancien ami à la trace comme une vraie psychopathe avant d'agresser une pauvre fille à la sauce moutarde-miel et au jus de tomate.

Je suis timbrée.

Afin de revenir sur Terre, j'ai donc décidé de continuer ma recherche de boulot même si demain mon argent de poche devrait tomber. Ou ce soir ?

Je suis passée au Mc Do et au Quick du coin. Ils font des sessions d'entretien. Vendredi 18h pour Quick et Samedi 15h pour McDo. Ils en avaient rien à foutre de mon CV. C'est expéditif, efficace comme le service et la cuisine. Mais qu'en sera-t-il du goût ?

30 septembre 2013

LUNDI 30 SEPTEMBRE 14h05 : A LA RECHERCHE D'UN SIGNE

J'aimerais tellement parler de tout ça à quelqu'un. J'ai fini en avance et je suis allée épier la classe de David. Lui est sorti en retard. Je me suis cachée derrière un troupeau de greluches. Ben oui je voulais l'espionner...

Je l'ai suivi. De loin. Il était sans cesse accompagné, joyeux. Ça m'énerve.

Il n'a pas mangé à la cantine, j'ai continué à observer ses faits et gestes et mouvements. Il est allé entre potes au Subway du coin qui est le QG des jeunes branchouilles du lycée. File d'attente de 30 mètres, 20 minutes d'attente. Il faut vraiment le vouloir...

Il s'est assis en terrasse abritée. J'ai fait semblant de faire la queue pour écouter leur conversation. Ils se débriefaient sur le cours de maths... non le prof de maths...non la prof de maths... non le décolleté de la prof de maths... et ses « têtons qui pointent ».

Je sais qu'à cet âge les mecs ont besoin d'extérioriser leur hormones de manière un peu vulgaire. Mais pas mon David... Je suis déçue une fois de plus. Berk.

Une fois arrivée à la caisse je me suis acheté un sandwich à emporter. Et je suis tombée nez à nez avec le groupe des Néo-pestes, Alyssa et Sonia :
- ALYSSA : Mais qu'est-ce qu'elle vient faire là celle-là ?
- SONIA : C'est pas un endroit pour toi la grosse ! Et ton régime ?
- ALYSSA : Ici c'est fréquenté par des gens bien...

Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai pressé le sandwich sur Sonia comme un citron : un liquide blanc et rouge en est sorti. Surtout de la sauce moutarde-miel et du jus de tomate... sur le pull rose de Sonia. Elle s'est jetée sur moi pour me mettre une claque mais Alyssa l'a retenue : « Tu vas pas te mettre à son niveau... c'est une conne, elle est moche comme un pou. Laisse-la crever »

Alors que je mettais les voiles afin d'éviter la suite des représailles, Sonia a hurlé dans la rue : « Crevure tu vas me le payer ! »
David était toujours en train de se goinfrer avec ses « vrais » amis et ne m'avait pas vue, ni dans la file, ni au comptoir. Mais ça l'a perturbé, il s'est retourné vers les Pestes, puis a jeté un œil dans ma direction pour voir à qui s'adressait Sonia.

Je n'ai rien trouvé de mieux que de me cacher immédiatement derrière un arbre.

Et je suis partie ensuite discrètement en vérifiant bien que ni David ni les Néo-Pestes ne mataient dans ma direction.
J'ai avalé mon sandwich vidé de tout liquide avant de retourner dans l'enceinte du lycée.

Mais ce sandwich avalé sous le coup de l'émotion m'est resté sur l'estomac. Je suis allée m'enfermer aux toilettes, au cas où. Re-berk.

Évidemment comme ça devient une habitude, j'ai surpris LA conversation qu'il ne fallait pas :
- SONIA : Elle va voir de quoi je suis capable, la morue !
- ALYSSA : Laisse tomber, elle a rien dans le cerveau. Descends en pression. Tu vaux tellement plus qu'elle...
- SONIA : J'ai pas dit ni pensé le contraire !
- ALYSSA : Oh tiens j'ai un bouton... Bon on le fait quand le big show ?
- SONIA : Quand c'est moi faut rien faire, quand c'est toi c'est urgent !
- ALYSSA : Attends tu vas pas comparer ce que je vis avec ce que tu vis...
- SONIA : Ben pourquoi pas ? C'est humiliant... Tiens elle part pas la tache ! Regarde, hein !
- ALYSSA : Attends tu vas pas comparer cette micro-agression de baleine à la trahison qu'on m'a faite...
- SONIA : Ouais, peut-être ché pas...
Elles sont ridicules, elles se battent pour savoir laquelle a le plus souffert et laquelle est prioritaire pour se venger. Si la trahison dont elles parlent concernent l'ex d'Alyssa... et bien je suis à l'origine de tous leurs problèmes, pour l'une et pour l'autre.

Elles m'énervent tellement que j'en tire une certaine satisfaction.

Quand je suis sortie, j'ai réalisé que j'avais plus le temps d'aller m'asseoir à la Kfêt. Je suis simplement passée devant et j'ai vu David assis à ma place habituelle, seul.

Tiens, le signe que je cherchais tant ?

30 septembre 2013

LUNDI 30 SEPTEMBRE 11h55 : CERVEAU QUI FUME !

Je n'ai rien écouté en classe... Je n'arrête pas de réfléchir à la surprenante discussion de la nuit dernière. Qui valide toutes mes impressions étranges depuis mon retour de cavale. Il y a bien quelque chose de louche et les Vieux en sont bien conscients.

Mais comment peuvent-ils imaginer que je n'ai rien vu ??? La Vieille n'a jamais été aussi charmante. Le Vieux n'a jamais été aussi désagréable. Et ça se confirme de jour en jour.

Je relis mon blog, je fouille dans ma mémoire...j'essaie de comprendre.

La Vieille ne m'en veut pas... normal puisqu'elle sait que ce n'est pas moi qui l'ai poussée dans l'escalier. Encore plus normal, puisqu'elle a tout oublié. Mais le Vieux m'en veut et se méfie de moi... Croit-il de son côté que je l'ai réellement poussée ? (cf discussion du post du 15 septembre 13h25) Ça se tient à mon avis de son côté à lui : elle ne lui a rien dit soit parce qu'elle cache quelque chose, soit parce qu'elle a vraiment perdu la mémoire. J'ai vérifié sur internet cette nuit, c'est tout à fait normal après une grosse chute qu'on ait des trous de mémoire. Et la réaction du Vieux ne m'étonne pas finalement surtout s'il n'a aucune autre info de la part de sa femme... Le soir de la chute (cf post du 5 juillet) il m'a bien vue. Je le savais qu'il me soupçonnerait... Je ne me suis pas enfuie sur un coup de tête. J'avais bien senti que la situation pourrait se retourner contre moi. Mais je n'aurais pas dû faire ça... car ma fuite validait ma culpabilité.

Mais si j'étais coupable, comment aurais-je pu accepter de revenir dans ce bourbier ? Et si le Vieux me croit coupable comment a-t-il pu tolérer mon retour ? Pourquoi n'a-t-il pas porté plainte contre moi ou suggéré à mon assistante sociale que je pourrais être responsable ? C'est pas logique. Peut-être que quelque chose l'empêche de parler.

A moins qu'il me soupçonne pour autre chose... et qu'IL l'a poussée ?????????????????????? Dans ce cas elle pourrait vraiment avoir oublié. Mais le jour où elle se souvient... il va finir le travail non ? A moins qu'il regrette son acte ?

Cuisiner la Vieille ne servira à rien. Mais lui ça pourrait être utile... Je pourrais peut-être voir dans son regard s'il se sent coupable ? Et s'il est innocent il se défendra becs et ongles si je l'accuse. C'est ça la clé d'entrée : je vais le provoquer. Je dois me préparer à cette confrontation qui va enfin faire avancer MON enquête.

Mais s'il est coupable et que je lui dis que j'ai des preuves... que va-t-il faire de moi ?????

30 septembre 2013

LUNDI 30 SEPTEMBRE 3h05 : BROUILLARD NOCTURNE

Au beau milieu de la nuit, je me suis levée pour aller boire un verre d'eau. Des murmures s'échappaient de la chambre des Vieux. J'ai bloqué ma respiration afin d'aiguiser mes oreilles au maximum. Et là j'ai surpris quelque chose de très mystérieux...

LE VIEUX : Je comprends pas bien ton changement de comportement...
LA VIEILLE : Je vois pas de quoi tu parles...
LE VIEUX : Te fous pas de ma gueule...
LA VIEILLE : Tu peux parler ! Tu veux en venir où avec elle ?
LE VIEUX : Chuuut j'entends quelque chose... elle est sortie de sa chambre...

Il a fallu que j'assume que je n'étais pas loin alors je me suis forcée à aller aux toilettes et le moins discrètement possible... je ne veux pas de représailles !

Mais comment je vais me rendormir maintenant ? Il ne comprend pas son changement de personnalité, elle ne comprend pas le sien. Elle lui cache quelque chose, il lui cache quelque chose... et je suis au centre.

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29 septembre 2013

DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 18h20

Un dimanche nostalgique. Tout me paraît un peu triste. Le ciel est gris et mon cœur aussi.

 « Un ami vous manque et tout est dépeuplé ».J'ai passé mon été avec David. Et depuis trois semaines je ne le vois pratiquement plus.

Je voulais lui faire comprendre qu'il m'a fait du mal en me mentant au sujet des volets, m'entraînant dans une cavale de presque deux mois.

Mais le résultat est à l'opposé de ce que j'attendais. Il s'en fout, et je suis malheureuse. Je me suis punie moi-même à la place.

Maintenant je ne sais plus quoi faire. Ca serait quand même humiliant de le recontacter comme si de rien n'était. Mais si je ne fais rien, il ne se passera rien, puisqu'il n'a plus besoin de moi. D'ailleurs quel intérêt de le recontacter si de toute façon il ne veut plus me voir. Hallucinant, je vais finir par me sentir coupable !!!

Coupable de lui faire la tête, coupable de ne pas pouvoir lui faire la tête trop longtemps. Double culpabilité.

Bon je m'enfonce, je vais retourner devant la télé... ah non j'ai trois livres à lire pour demain.

28 septembre 2013

SAMEDI 28 SEPTEMBRE 17h15 : COMME LES AUTRES

En me baladant avec le Chien, je suis tombée sur un mariage qui finissait à la sortie d'une mairie. Rien d'extraordinaire à ça me direz-vous !

Mais si, car les mariés, que j'ai pu voir grâce à ma patiente et méticuleuse curiosité, étaient deux garçons. C'était surprenant, mais bon enfant. Il y avait bien une centaine de personnes sur le parvis de la mairie : des jeunes, des parents âgés même des grand-parents et des enfants. Une famille normale, un mariage normal quoi !

A se demander pourquoi il y a eu un tel ramdam d'opposants en début d'année. Un poil d'intolérance et de peur de l'inconnu ?

En fait si, il y avait quelque chose de spécial, d'émouvant face à cette sortie de mariage. Un petit grain d'émotion en plus, une petite saveur d'un droit pas facile à conquérir.

Je suis restée scotchée pendant trente minutes avant de suivre le cortège de voitures bariolées sur quelques centaines de mètres. Avec l'envie de fêter ça avec eux. Jusqu'à ce qu'ils disparaissent.

J'ai fini devant la télé.

28 septembre 2013

SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2013 15h45 : TURPITUDES

Déjeuner au Zenzoo avec Yunso. Je lui ai dit par sms que j'avais plus d'argent mais elle m'a répondu « je t'invite, gros scoop »...

- Alors alors alors ? dis-je surexcitée.
- C'est à propos de Marco !
- Tiens ça me fait penser qu'il m'a dit bonjour encore aujourd'hui dans le couloir...
- Mmmh ça va peut-être avec mon scoop alors !
- Dis dis dis !!!
- C'était hier en fin de journée... J'étais dans ma chambre et je travaillais sur ma collection...
- Et ???
- Minute papillon ! J'ai entendu Marco se disputer...
- Ah... bon...
- Attends c'est pas fini, je croyais qu'il était au téléphone, mais non ! Il était en train de se prendre le bec avec... avec...
- Alyssa ?????????????????
- Ben oui, comment t'as deviné ?
- Je sais pas... une intuition.
Je ne vais pas lui dire que j'en sais beaucoup plus et que ça ne m'étonne pas du tout.
- J'ai pas osé sortir de ma chambre. Je voulais pas les déranger...
- Mais qu'est-ce qu'ils se sont dit ?
- J'ai vraiment pas bien entendu, j'ai surtout reconnu sa voix à elle, et lui il avait l'air de pas comprendre. Ça a pas l'air de te réjouir...
- Si si si...
Je suis une menteuse. L'idée que j'aie pu créer un couac interplanétaire entre le frère et la sœur avec ma révélation malsaine me met très mal à l'aise. J'ai alors voulu en savoir plus :
- T'as pu discuter avec Marco ?
- Ce matin, oui. Mais il a prétendu qu'il ne voulait pas en parler... avant d'avouer qu'il ne savait pas trop pourquoi elle l'avait agressé comme ça et qu'elle faisait la gueule déjà bien avant.
- C'est tout ce qu'il a dit ?
- Oui c'est un garçon pudique... c'est ce que j'aime chez lui. C'est pas comme Kamil qui s'expose à la Terre entière, avec son corps et les turpitudes de son cerveau.

Tiens voilà un mot inconnu, « TURPITUDE ». Définition :
Laideur morale, ignominie qui résulte d'un comportement honteux. Action, parole, pensée honteuse, infamie.

Ça conviendrait très bien à la bombe que j'ai créée... Mes « turpitudes » ont engendré ce chaos !

Le seul point positif c'est qu'en voyant sa sœur dans cet état Marco a de nouveau envie de me parler. Faible consolation car « Bien mal acquis ne profite jamais ».

27 septembre 2013

VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013 19h15 : ENTRETIENS D'EMBAUCHE EXPRESS

J'ai stressé toute la journée à l'idée de me présenter dans les boulangeries, en me disant que c'était ma dernière chance de me mettre au travail. Je me suis mis la pression. Je bouillais.

En sortant du lycée j'ai foncé dans la première boulangerie que j'ai trouvée en bredouillant face à la vendeuse :
- Vous cherchez ?
- On cherche quoi Madame? répond-elle circonspecte, à juste raison !
- Vous cherchez un job de vendeuse ?
- Si je cherche un job de vendeuse ? Mais j'en ai déjà un !
- Non, c'est pas ce que je veux dire... vous cherchez une vendeuse ?
- Parlez plus fort j'entends pas !
- VOUS AVEZ UN JOB A PROPOSER ???
- Ouh la moins fort, vous allez faire fuir les clients. En tout cas je sais pas, y'a pas trop de place ici !Laissez votre CV.
J'ai été ridicule ! J'ai repris mes esprits et je suis repartie en guerre.

Deuxième boulangerie :
« On n'a pas trop le temps là, y'a des clients, revenez plus tard quand y'a moins de monde. »

Troisième boulangerie, troisième vendeuse :
« Vous êtes bien trop jeune, jeune fille, c'est un travail difficile, qu'est-ce que vous croyez ! Regardez on a toutes les cheveux blancs ! »

Quatrième boulangerie :
« J'en vois tous les jours des comme vous ! Y'a l'embarras du choix ! Et là vous arrivez un peu tard dans la saison de rentrée... »

Au bord du désespoir, j'ai fini par me taper l'affiche en tentant MA boulangerie, celle qui est en face de mon immeuble. La vendeuse était aussi charmante que d'habitude :
- Non y'a pas de place pour vous ! C'est pas une gamine qui va piquer notre place non ?
- D'accord... Bon je peux voir le patron ?
- Hein pourquoi ? Quand je vous dis qu'il y a pas de place !
- Je viens ici tous les jours...
- Ça change rien... Puis je vous reconnais pas...
- Je veux voir votre patron tout de suite, je me suis empoisonnée avec un de vos pains au chocolat !!!
Son visage s'est crispé, elle a appelé le patron que j'ai attendu au moins quinze minutes. Il a débarqué, son tablier enduit de farine, comme ses mains et ses cheveux :
- Bonjour... Ah oui je vous reconnais... Vous videz mes stocks de pains au chocolat. Un problème avec une viennoiserie ?
- Non non c'est pas ça... j'ai menti. Je voulais vous voir parce que je cherche un petit boulot.
- Ah je suis rassuré et honoré.
- Honoré ?
- Ben oui, un client qui veut travailler pour moi c'est un client qui a apprécié mes produits.
- Oui c'est le cas...
- Mais pourquoi inventer ce mensonge ?
- Parce qu'elle voulait pas vous appeler, l'autre vendeuse...
- Ah elle a tort alors.
- Elle m'a prétendu qu'il y avait aucune place...
- Là elle a raison.
Après une lueur d'espoir la déception se lit sur mon visage.
- Vous savez, avec la crise et le chômage en ce moment, on a le choix. Et je prends des vendeuses plus âgées, qui en ont vraiment besoin. A votre âge vous avez des parents pour vous gâter. Elles, souvent, sont en difficulté avec des enfants qu'elles élèvent seules. Je les choisis sur ce critère, et elles sont travailleuses.
- C'était pas une raison pour mal me parler.
- Elles sont sur les dents, elles ont peur qu'une jeunette viennent leur piquer la place.

J'ai pas osé lui dire que moi j'en avais vraiment besoin aussi, et que j'avais pas de parents pour me gâter. Ça aurait été trop pitoyable de ma part. Et en plus elles sont peut-être vraiment plus dans le besoin que moi.

« Si vous cherchez des petits jobs avec d'autres jeunes, laissez les boulangeries et tentez les fast-foods », m'a-t-il donné comme conseil d'au revoir.

Coca et frites à volonté ? C'est pas très prestigieux, ni très bon pour ma silhouette... Je suis rentrée à la maison, dépitée.

26 septembre 2013

JEUDI 26 SEPTEMBRE 2013 17h55 : UNE NOUVELLE IDEE

J'ai comme l'impression que le monde du textile ne veut pas de moi... Quand j'ai fait le tour de ce qui me plait, j'ai pensé aux vêtements en premier. Ce n'est pas pour la garde-robe que je possède mais plutôt pour le rêve que tout ça m'évoque. Basta je ne vais pas m'entêter.

Je pense que ce qui revient souvent, c'est ma gourmandise : le pain au chocolat, le Nutella, les canettes de coca. En passant devant la boulangerie ce soir j'ai eu l'idée de devenir vendeuse en boulangerie. Ce qui est sûr c'est que dans cet univers que je connais bien en tant que consommatrice, les vendeuses ne sont pas recrutées sur leur physique. C'est tentant non ? J'aurai peut-être des gâteaux gratos ?

En attendant je suis frustrée, l'odeur du levain titille mes narines mais je n'ai plus un sou et je suis condamnée à rentrer chez moi.

Je tenterai demain...

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