LUNDI 30 JUIN 2014 0H55 : WEDDING BLUES
J'étais désœuvrée aujourd'hui dimanche... Comme un wedding blues de la mariée... Toutes ces bonnes ondes qui sont apparuse comme par magie et qui ont disparu aussi brutalement... Une parenthèse enchantée en somme... Ou bien un rêve très réel...
Le seule preuve que cette journée idyllique a bien eu lieu est une photo, un polaroïd pris sur place... avec ma robe rose et mes cheveux en pétard pas encore bien réveillés...
J'y étais.
Le clin d'œil volontaire ou non de ce mariage entre femmes, c'est qu'hier, samedi, avait lieu la gay pride de Paris. En même temps... Coïncidence ou message ?
Mon ami David est venu courir ce soir avec moi afin de « brûler toutes ses toxines »... Il faut dire que j'en avais aussi à consumer !!!
Mais je crois que David avait surtout besoin de s'épancher sur son père qui re-boit beaucoup trop, sur sa cuite de la semaine dernière dont il a énormément honte, de ses potes de S qui ne l'écoutent pas... Et il a fini par me faire une confidence... : « Ça me fait du bien de te parler, t'es la seule à qui je peux me confier... »
Ça me brûlait les lèvres de lui répondre : « Et ta copine alors ? », mais bon je me suis mordu les lèvres à la place...
Enfin j'ai pas osé lui demander si ses affirmations de beuverie étaient vraies... Il s'est vanté la semaine dernière que son père lui paierait un voyage à New-York s'il avait son bac avec mention... Peut-être à cause des effluves de l'alcool... chez David ou chez son père !
Mon été n'a pas d'histoire écrite à ce jour... Il faut dire que je n'imagine rien après le couperet du 4 juillet... Je dois pourtant aller parler avec le CPE de mon avenir la semaine prochaine...
Avant de dormir, j'ai une pensée réconfortante du mariage de Paola et sa femme qui respiraient le bonheur à chaque instant... Je me demande si la Mamie est heureuse là où on l'a enfermée... Je me demande si mon Chien est heureux là où il est...
J'embrasse tous mes blogués. Je me demande si vous êtes heureux vous aussi parfois derrière votre clavier...
Wedding blues, assurément ! Mais où est mon marié alors ?