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16 ans, grosse & moche!
6 juin 2013

JEUDI 6 JUIN 11h40 : PHOBIE...

Alyssa et Ashley ont consommé leur rupture : elles ne se parlent plus, ne se regardent plus. Ashley est en train de devenir amie avec l'ennemi, à savoir Quentin, le délégué qui avait subi mon courroux « collant » sur sa chaise (cf post du 11 octobre), et qui a piqué à Alyssa son poste de déléguée en début d'année. Alyssa sympathise de plus en plus avec Sonia, ma nouvelle pire ennemie. Bref, les temps changent...

Comme ça sent la fin, plus personne n'écoute en cours, c'est un bordel sans nom !

A un moment, Quentin a sorti un rire très digne de lui, très haut perché quoi. Et David a réagi : « Quelle follasse celle-là, c'est une dinde ». Il attendait que je me marre, mais ça ne m'a pas fait rire... du tout. Depuis dimanche dernier, je le soupçonne d'être un petit peu homophobe et ça a l'air de se préciser. Il n'a eu droit qu'à un vent glacial de ma part.

Puis Quentin a fait son show en gloussant et David a continué dans la surenchère : « Il a qu'à retourner à la gay pride celui-là. C'est la Cage aux Folles ! C'est Zaza Napoli ». Comme je ne voyais pas de quoi il parlait, je n'ai pas relevé.

Du coup j'ai eu droit à une petite vanne : « T'es pas très fun aujourd'hui ».

J'ai haussé les épaules. Il n'a qu'à comprendre qu'il m'énerve avec ses propos bizarres.

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5 juin 2013

MERCREDI 5 JUIN 16h15 : RÉVISIONS SILENCIEUSES...

C'est le mercredi après-midi sans option, alors je révise avec David nos textes de français en salle d'études. Mais on ne peut s'empêcher de bavarder :
- Alors tu as pris ta décision ?
- Pour quoi ?
- Pour l'année prochaine !
- Non.
Ça me fait presque plaisir qu'il hésite, je me dis que peut-être il ne veut pas me quitter.
- On est bien comme ça, non ? me lance-t-il comme une bouée à la mer.
- Oui...
C'est un oui qui en dit long, un oui qui crie « ne m'abandonne pas ».

« CHUUUUUUUUUUUUUUUUT !!! »

Un surveillant vient de mettre fin à notre conversation.

David soupire en regardant ses textes : « j'en ai pas révisé la moitié, ça me saoule... »

« CHUUUUUUUUUUUUUUUUT !!! »

Le pauvre, je réalise ces derniers temps que toutes ces matières littéraires, c'est un supplice pour lui. Il a eu une mauvaise note à l'oral blanc, comme à l'écrit d'ailleurs. Alors que pour moi tout est plus logique, plus facile. C'est totalement l'inverse quand on arrive aux sciences...

D'ailleurs il doit me faire réviser, dimanche, cette matière horrible.

Alors que David s'apprête à me redire un mot, le surveillant siffle un dernier chut ! On décide alors de mettre les voiles. Les révisions n'auront pas duré longtemps.

5 juin 2013

MERCREDI 5 JUIN 9h15: LARMES DU MATIN

J'ai dormi comme une masse, dans une bulle de coton. J'ai dû rêver de Grégoire même si je ne m'en rappelle plus.

Et au réveil j'ai ressenti comme un terrible manque. Réalisant que je ne reverrai véritablement jamais mon maître-nageur... C'est comme une bonne série qui vient de se terminer et dont on sait qu'on ne reverra jamais un épisode inédit.

Mon petit déjeuner s'est résumé en larmes et tartines de Nutella au pain.

En cours, impossible de me concentrer. Les hauts et les bas de mon cœur ne me réussissent pas du tout.

David se demande ce qui m'arrive : en effet je ne l'entends pas quand il me parle. Puis il me donne un coup de coude, je sors de ma torpeur et un prof me vise.

- Sarah, c'est pas le moment de s'endormir si vous voulez avoir votre bac !
Mais je ne dormais pas...
- Hein ?
- Je vous ai posé une question !
- Oui !
Enfin presque pas. Toute la classe se marre.

Décidément le monde entier m'en veut !!!

4 juin 2013

MARDI 4 JUIN 17h20 : L'EXPLOIT AQUATIQUE

Ma dernière piscine, qui a révélé en moi un certain talent... enfin je dirais un peu moins de nullité par rapport à d'habitude.

Le cours a commencé par un peu d'entraînement... et ce qui est notable, ce sont les Pestes qui se sont entraînées à s'écharper. Les noms d'oiseau se sont envolés, elles passent aux actes cette fois-ci : Ashley a tiré les cheveux de Alyssa qui a dû l'agresser verbalement comme elle sait si bien faire. Alyssa a donc poussé Ashley dans la piscine.

Quelques minutes plus tard, une bataille a eu lieu dans la piscine des « bébés nageurs », je ne voyais rien, mais Grégoire a dû les séparer... Ashley et Alyssa étaient en train d'en venir aux mains !!!! J'adore.

Puis elles se sont hurlé l'une sur l'autre ! Par chance la prof n'a rien vu sinon elle les aurait envoyées chez le Proviseur. Non, elle est bien plus occupée à préparer sa compétition qui servira à nous noter, quelle note ? Bizarre elle a raté le conseil de classe !!! La preuve que l'EPS, tout le monde s'en fout.

Bref après la bataille, la course. Et Grégoire est venu nous encourager. Enfin il est surtout venu admirer sa sirène qui n'a d'yeux que pour lui.

C'est une course entièrement féminine qui s'annonce. Et toutes mes copines sveltes sont là : Alyssa, Ashley, Sonia... Une belle brochette d' «amies pour la vie » !

Ma course commence mal : tout le monde plonge... moi je sais pas plonger, mettre ma tête en avant dans ce tourbillon chloré, c'est comme se jeter dans une benne à ordures la tête la première. Je me laisse donc tomber comme une brindille (hum hum) qui fait beaucoup de vagues. Tellement de vagues que j'entends tousser autour de moi. Une fille a bu la tasse à côté de moi, à ma gauche et crache ses poumons. M'en fous, cette fille c'est Sonia, ma nouvelle pire ennemie : « Mais c'est pas vrai, c'est pas possible, pas encore elle, c'est une bombe nucléaire. »

Malgré la perte de cette peste en route, j'ai déjà un beau retard sur les autres... Mais je m'accroche, je me concentre, j'agite mes quatre gigots dans tous les sens. Oups je viens de toucher quelqu'un à ma droite qui hurle de douleur. Moi j'ai rien, je continue ma brasse, imperturbable. J'entends la voix d'Ashley derrière moi : « Madame, j'ai trop mal, y'a une foldingue qui m'a cassé le pied ». C'est moi qui aurais fait ça ? Foutaises.

Résultat : je n'ai plus personne ni à ma gauche, ni à ma droite. Un océan rien que pour moi. Alyssa est loin devant, encouragée par Grégoire j'imagine.

Elle dessine une légère trace dans l'eau pendant que je fends la piscine comme le Titanic dans son iceberg.
« Allez allez allez ! Vas-y tu vas gagner »
Mais tais-toi Grégoire !
« T'es la meilleure, tu vas rattraper ton retard !»
Sur qui ? Elle est première ta chérie !
« T'es en train de rattraper tout le monde !»
Hein mais à qui il parle le bellâtre ?
« Allez Sarah !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Hein ? Quelqu'un me soutient !!! Et ça me déconcentre car je regarde autour de moi. Personne que je connaisse et qui m'aime bien.
« Lâche pas Sarah !»
C'est bien la voix de Grégoire. Mon Dieu, c'est moi qu'il encourage là, et depuis le début. Mon Dieu, il ne m'a pas oubliée, mon beau Grégoire. Mon Dieu, le plus beau de la Terre est en train de me porter à bout de bras au détriment de toutes les autres. Mon cœur explose de joie et d'énergie, et les gigots prennent de la vitesse. Je ne pense qu'à Grégoire qui renaît de ses cendres, et qui braque son regard sur moi.

Aïe je viens de me cogner contre le rebord de la piscine. J'ai la tête qui tourne mais je tiens bon pour ma dernière et quatrième longueur. Respire, cachalot !

J'entends des cris d'horreur : « Ah c'est dégueulasse on dirait les dents de la mer », « Elle va pourrir toute la piscine, arrêtez-là ». Sûrement un coup bas pour me ralentir de la part de mes ennemies.

Dans un dernier effort surhumain, j'atteins la ligne d'arrivée. Alyssa est déjà sortie de la piscine, comme toutes les autres d'ailleurs. Mais comment ça se fait ?

La prof siffle et re-siffle puis me hurle dans les oreilles : « Sors ton cul de là, bécasse ! »

Grégoire m'attend avec une trousse de soin. Je me demande pourquoi. Il me montre la piscine, il y a une épouvantable traînée de sang... dans ma longueur ! Je me vérifie tout le corps rien... puis Grégoire observe en douceur mon cuir chevelu et se met à désinfecter, ça pique !
Tu t'es cogné la tête, mais c'est rien de grave. T'étais à fond ? Je suis trop fier de toi.
C'est pour toi...
Comment ça ?
Euh je veux dire, grâce à toi, à tes cours.
Je voyais bien que tu progressais plus que les autres, t'es douée. Alyssa était devant toi, mais tu étais deuxième... avant que tout le monde sorte de la piscine.
Je me pâme de bonheur. Il me met un pansement, je suis à moitié dans ses bras, j'ai le souffle court, je perds connaissance...

Quelques secondes plus tard je me réveille, Grégoire est en train de me faire du bouche à bouche, il me sourit. Ce n'est pas un rêve.

« Ah la pute, elle fait semblant ! », sort Alyssa.

Mais non, je me suis évanouie, vraiment. Je sais pas si c'est à cause de ma course effrénée, ou bien si c'est le corps, le visage et les yeux de Grégoire.

Bref. Je me relève. Il me sourit. Je suis toute rouge de honte d'avoir perdu ainsi le contrôle. Il me met la main sur l'épaule et me félicite de nouveau. Je suis toute gênée et fière en même temps, pendant que les trois pestes me maudissent.

La prof demande si on refait la course mais les filles sont dégoûtées de cette piscine aux allures des « Dents de la mer ». Finalement le dernier cours de sport se termine dans l'allégresse, en tout cas pour moi avec ma deuxième place et avec tout le soutien de Grégoire.

La prof va lui parler alors que tout le monde se disperse : « T'as fait du bon boulot avec l'autre, son cas avait l'air désespéré ». Je lui donne raison pour une fois.

Merci mon beau Grégoire que je ne reverrai jamais...

4 juin 2013

MARDI 4 JUIN 13h40 : SON DILEMME...

Tout s'éclaire, et je comprends mieux son dilemme...
- T'es la première à qui j'en parle.
- Ah bon, c'est si secret ?
- C'est personnel, mais on a déjà eu le début de cette conversation...
- Je suis trop impatiente de savoir.
- En Sciences et dans mon option maths, j'ai eu des bonnes notes...
- Ben où est le problème ?
- Des trop bonnes notes.
- J'aimerais bien avoir tes soucis, moi !
- Tu m'avais posé la question une fois, ce que je foutais en 1ère littéraire...
- Oui je crois me souvenir.
J'ai retrouvé a posteriori un post du 9 février... Je me souviens bien de sa réponse à l'époque. Sa mère l'encourageait dans une voie scientifique.
- Je me suis fait convoquer pour ça : on m'a répété de long en large que mon choix de 1ère était du gâchis, que j'étais pas forcément fait pour cette voie alors qu'à côté c'était clair qu'une voix royale s'offrait à moi. Ils m'ont cuisiné pour savoir pourquoi j'étais en 1ère L et m'ont proposé de passer en Terminale S en rattrapant le programme cet été.
- Pourquoi tu hésites ?
- Parce que c'est une voie tracée par ma mère.
- C'est peut-être aussi une voie tracée par toi tout seul. Tu es tellement bon dans tous ces trucs scientifiques qui me dépassent.
- Ça voudrait dire aussi ne plus être dans la même classe.

Un silence funèbre s'est emparé de nous. En effet je n'avais pas pensé à ça. Ma vie scolaire, ma vie en classe, ma vie en dehors du lycée, tout est rythmé par David. Si on me l'enlève partiellement je vais perdre pied. On partagera plus notre quotidien, on sera plus aussi proche. Il se fera de nouveaux amis ou bien retrouvera ses « potes » de S. Ils pourront parler chimie, mécanique des forces, probabilités, statistiques, trigonométrie, et géométrie dans l'espace. Toutes ces choses opaques pour moi. Et on n'aura plus rien à se dire.

Une vision d'horreur.

Oui, c'est lui mon pilier. C'est lui qui a bouleversé ma vie ces derniers mois. C'est lui qui m'a apporté toute la stabilité dont je parlais hier dans mon post. Les Vieux, c'est peanuts et la Vieille n'en parlons-pas. David, c'est mon premier ami et il vaut de l'or.

Je veux le garder pour moi. Rien à foutre de sa voie « royale », ma voie à moi c'est lui et puis c'est tout.

Je suis attablée dans ma kfêt de profs chérie, seule. Encore plus inquiète pour l'avenir depuis ce déjeuner.

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4 juin 2013

MARDI 4 JUIN 11h25

Il a fallu que je travaille David au corps toute la matinée : « C'est le bulletin ? T'as une matière qui va pas ? Tu redoubles ? ».

Ça l'a fait rire, et visiblement je suis sur une mauvaise piste : « On en parle à la cantoche si tu veux ».

Il va le cracher son morceau ???

3 juin 2013

LUNDI 3 JUIN 17h55 : BULLETIN TRIMESTRIEL

Je l'ai tanné tout l'après-midi, David n'a pas craché le morceau. Et il s'est enfui dès la fin du dernier cours.

En rentrant à la maison, les Vieux m'attendent sur le canapé : la pression monte soudainement. Leur visage est un peu fermé, la Vieille regarde le plafond, visiblement exaspérée. Le Vieux prend la parole solennellement :
- Sarah, nous souhaitions te parler.
J'ai envie de disparaître sous la moquette.
- Nous avons reçu ce matin ton bulletin trimestriel.
J'ai envie de partir sur la lune pour ne plus jamais revenir. Je reste debout.
- Nous souhaitons te féliciter car tu as eu les encouragements du conseil de classe pour ta progression constante et ton classement final.
Je m'attendais pas à ça. Il m'a fait peur avec son ton formel ! Mais il a maintenant le sourire jusqu'aux oreilles. La Vieille ne semble pas partager sa fierté, elle détourne le regard puis se lève immédiatement pour aller vaquer à ses occupations.
- J'espère que nous avons pu contribuer un peu à ton succès grâce à la stabilité que nous t'offrons.
- Ouais...

Un ouais qui ne signifiait pas grand-chose. J'étais sceptique quand il a dit ça. Mais plus j'y pense, plus je me dis que j'ai effectivement gagné en stabilité ces derniers mois. J'ai moins peur de tout. Le monde me semble un peu moins hostile. Mais pour combien de temps ?

3 juin 2013

LUNDI 3 JUIN 12h05

C'est imminent... la fin de la 1ère approche. L'émotion commence à surpasser le stress.

Compte-rendu succinct des délégués suite au conseil de classe qui a eu lieu vendredi : les profs nous félicitent pour nos progrès et nous souhaitent bonne chance.

Ça sent le discours pour nous mettre en confiance mais nous souhaiter « bonne chance » va nous porter malheur !

David a été convoqué dans la matinée chez le Proviseur. J'ai tout de suite pensé à un drame mais quand il est revenu, il n'avait pas l'air bouleversé. Seulement soucieux.

- Alors raconte !
- Plus tard !
- Je veux savoir !
- J'ai un dilemme...
- Tu déjeunes avec moi ?
- Non je peux pas, je mange avec mes potes...

Dégoûtée !!!

2 juin 2013

DIMANCHE 2 JUIN 18h25 : INTERDIT AUX MOINS DE...

Un long dimanche chez David où j'ai découvert un nouvel aspect de sa personnalité.

Bon, je l'ai forcé à mater « Deux garçons une fille trois possibilités », un film de 1993... qui a assez mal vieilli. Ça pourrait ressembler vaguement au trio des Jeunes sur mon palier. Mais le triangle n'est pas complet chez mes voisins : je ne pense pas que Marco et Kamil aient des vues l'un sur l'autre lol !

Un peu déçue à vrai dire par ce film, interdit aux moins de 16 ans à sa sortie. Je vois pas trop ce qu'il y a de choquant.

Mais ce sont surtout les commentaires de David qui m'ont le plus surprise :
- Moins de 16 ans ? Mais y'a pratiquement pas de sexe à part une scène dégeu entre deux mecs...
- Je vois pas ce qu'il y a de dégueu à ça...
- Ah berk !
- Ben moi ça me paraît normal, je trouve ça beau...
- A la rigueur si c'était deux filles...
- Qu'est-ce que ça changerait ?
- C'est plus beau !
- Sur quelle échelle ?
- Ben c'est plus courant...
- Où ça ? Moi à la télé, dans la rue, au ciné j'ai vu autant de couples de mecs que de filles...
- Et la palme d'or à Cannes, alors ???
- Tu l'as vu, le film ?
- Ben non...
- J'aimerais bien savoir ce qui t'a mis dans la tête que les filles c'était plus courant, plus « normal » quoi ?
Il rougit, il ne répond pas...
- Ah ça y est, j'ai compris...
- Ben oui je suis un garçon...
- Tu crois que c'est normal ce qu'on montre dans ces films-là ? C'est la réalité ?
- Qu'est-ce que t'en sais ?...
Ben rien en fait, j'en ai jamais vu, seulement entendu parler. Et je répète ce que j'ai lu :
- C'est dégradant pour les femmes !
- Elles ont pas l'air de détester !

C'était « too much » cette conversation pour moi. Et oui, insidieusement, David et moi avons commencé une conversation sur le porno. Je peux pas m'empêcher d'être déçue quand je pense qu'il regarde ça. Et lui me prend pour une fillette prude... ce que je suis peut-être...

Je devrais éventuellement jeter un œil à ce genre de choses avant de critiquer. C'est peut-être magnifique ??? Ça va me retourner le cerveau ? M'éduquer sexuellement ?

Non ça me fait peur, je veux pas voir ces horreurs ! Je suis une gamine fleur bleue et j'assume ! De toute façon ce genre de cinéma est interdit aux moins de 18 ans et j'ai encore 16 ans...

Voilà encore un fossé entre David et moi. Et cette fois-ci c'est notre genre qui nous sépare. Filles et garçons ne sont sûrement pas faits pour se comprendre, sur le... la... les...

Bref. Cette conversation nous a un peu gênés et j'ai mis les voiles. Mais je suis décidée à revenir partiellement sur ce sujet car une question me taraude : David serait-il un poil homophobe ???

1 juin 2013

SAMEDI 1er JUIN 20h05

Comme la semaine dernière, le Chien était malheureux à mon retour. Il miaulait comme quand il souffrait il y a quelques semaines de ses côtes cassées.

Est-ce que je lui manque à ce point-là ? Pourtant, il ne me fait pas ça en semaine. Alors pourquoi le week-end ?

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