Comme la prof vogue par monts et par vaux, j'ai pu cuisiner mes potes les geeks ! Enormissime. Scotchant. Fabuleux !
Avant de prendre la poudre d'escampette jeudi dernier, je clouais, je martelais et avant de partir je leur ai demandé de me couvrir. Ils n'ont pas voulu me révéler le pot-aux roses jusque là car ils voulaient gentiment me faire mariner pour me faire payer la patate chaude...
- Alors ?
- Alors quoi ? dit le geek black.
- Qu'est ce que vous avez magouillé ?
- Hein hein t'aimerais bien savoir...
- Vendez la mèche !
- Tu nous donnes quoi en échange ?
- Ben je sais pas...
- Tu nous chantes Notre-Dame...
Ils ricanent... et ça m'amuse.
- Je chante Notre Dame si je découvre que vous m'avez sauvé la mise.
- Deal ! annonce un des geeks asiat.
Et bien voilà l'histoire retranscrite après les explications... La Prof et le Proviseur arrivent dans les coulisses au son du marteau :
- On ne s'entend plus ! se plaint le Proviseur.
- Hé, c'est que ça bosse dur dans ce groupe, surtout depuis votre généreuse subvention !
- Et où est Sarah ?
- Sarah qui ?
- Ben... vous savez l'élève que je vous ai envoyée pour remplir votre atelier...
- Ah elle s'appelle Sarah ? Ben vous l'entendez, elle cloue derrière les toits de Paris.
- En effet, elle y met du cœur... très bien, très bien... et voilà nos petits génies de la technique...
- Ils sont très doués et très motivés !!!
- Et ben dis donc vous faites des merveilles... bon je compte sur vous et notre prof de musique, je veux un résultat, j'adore cette comédie musicale...
- Oh moi aussi...
D'abord c'est une menteuse, elle la déteste. Ensuite elle a bien protégé sa petite troupe. Enfin le stratagème des geeks a été détonnant : ils ont fait croire que j'étais en train de clouer comme un menuisier maousse costaud alors que je gambadais dans le métro. Merci les hauts toits de Paris-Shanghaï, merci l'ordinateur et merci le logiciel d'enregistrement qu'ils testaient avant que je parte...
Et ils m'ont fait écouter le montage : alors que je plante un clou toutes les dix minutes dans la réalité, je deviens, dans leur chef d'œuvre d'effets spéciaux, une machine à clouer, accélérée en x5. Drôle, vraiment drôle.
Je me suis inquiétée pour rien et finalement tout se goupille bien.
« Vivre pour celui qu'on aime.... aimer sans rien attendre en retour »... c'est niais. Mais je suis bien obligée de remplir ma part du marché. Ils m'ont plus que sauvée...
Ils pouffent et moi aussi. On ne fout rien, on se détend. Je ne suis pas seule. Quel bonheur cette punition ! Et moi je chante l'amour, que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam.