Devinez où je suis... au commissariat ! Non la police n'est pas venue me chercher, c'est moi qui y suis allée. Librement ! J'ai eu un flash.

J'observais la rue de ma fenêtre tout en lisant du Paul Eluard. J'ai entrevu deux personnes qui déménageaient des meubles. Et là j'ai eu un choc électrique, le fin-fond de ma mémoire a tiré une sonnette qui a fait vibrer mon cerveau.

J'ai fait une recherche dans mon blog de l'année dernière, puis j'ai retrouvé une date. J'ai hésité. Puis j'ai pris mon courage à deux mains. Ce qui m'a décidée au fond de moi c'est cette « ado », Mlle X, qui aurait élucidé le cambriolage des Lawson ! J'avoue que mon rêve de cette nuit m'a un peu piquée au vif aussi. Sûrement un relent d'envie... de jalousie dont j'avais déjà parlé ici. (cf post du 21 septembre 15h10)

Là j'attends sur une chaise entre une femme qui pleure et un type qui ronfle. Glauque, j'ai envie de faire demi-tour. C'est un peu ridicule tout ça, vont-ils croire une pauvre bloggeuse comme moi ??? Moi je ne me ferais pas confiance si j'étais à leur place...

J'ai fait un rêve troublant cette nuit, mon esprit a mélangé plein de choses : il y avait la petite fille du 5ème, Jessica, qui venait frapper à ma porte, elle parlait comme Tina et Fatima, bizarre dans la bouche d'une petite fille :
- JESSICA : Hé meuf, j'ai coincé deux keufs en train de me chourrer ma barbie !
- MOI : Ils ressemblent à quoi les keufs ?
- JESSICA : Tiens mate leur chetron sur mon phone !
Elle me présente deux photos sur son Ipad géant... et ce sont les portraits des cambrioleurs que j'ai repérés dans la cave de David...

Je me souviens ensuite que Jessica se mettait à pleurer, je tentais de savoir où étaient les « keufs » dont elle parlait... mais Jessica ne voulait pas parler. Puis je me suis réveillée.

Mon esprit a rebondi sur cette histoire d'ado qui aurait élucidé le cambriolage des Lawson. Le cerveau gambade passionnément surtout quand on lui lâche la bride... c'est à dire la nuit !

Traditionnel déjeuner avec Yunso au Zenzoo.

Elle m'a confirmé que Marco, son coloc, se rongeait les sangs à cause du froid polaire entre lui et sa sœur. Il aurait tenté à plusieurs reprises de communiquer avec elle, mais elle refuse en bloc tout contact. Cette situation va m'exploser à la gueule... Ça va être une charpie !

Alyssa doit savoir que son frère se tape son ex, Kevin ! C'est vrai que c'est moche... Mais en a-t-elle la preuve ? Non. Ce n'est qu'une rumeur lancée par la Fleur de Lys détrônée. Et je ne suis pas sûre qu'Alyssa sache que je suis la source, je suis protégée en attendant.

Mais je suis persuadée qu'elle et Sonia préparent un très sale coup depuis que je les ai entendues comploter aux toilettes...

Je commence par cuisiner Yunso :
- MOI : Tu crois que Marco a quelque chose à se reprocher ?
- YUNSO : Marco ? Pas possible... C'est un saint !
Si elle savait...
- YUNSO : Par contre elle...
- MOI : C'est une hyène... Méfie-toi, elle raconte n'importe quoi.
Je prépare le terrain... mais il est bien miné !

Puis j'ai confié à Yunso ce qui s'est passé lundi avec la mère Lawson, la mère de la petite-fille du 5ème que j'ai gardée à plusieurs occasions. (cf post du 7 octobre 9h10)
- MOI : Elle devrait toujours m'en vouloir, mais elle s'est presque prosternée !
- YUNSO : Elle est un peu folle de toute façon non ? Elle parle tout le temps pour ne rien dire... Peut-être parce que son cambriolage a été élucidé. Ça l'a peut-être mise de bonne humeur...
- MOI : Ça doit être ça...
- YUNSO : Tu te souviens, je t'en avais parlé il y a quinze jours ou trois semaines, c'est une ado qui a arrêté le cambrioleur... Elle leur a barré le chemin, quelque chose comme ça...
- MOI : Une ado qui se bat avec le cambrioleur ?
- YUNSO : Ben c'est ce que j'ai entendu...

Quand je relis toute notre conversation (cf post du 21 septembre 15h10), sa version de septembre était un peu différente... A chaque fois que quelqu'un me parle de cette résolution d'enquête, l'histoire diffère (cf post du 21 septembre 20h35) : une ado de quinze ans qui habiterait dans l'immeuble, puis une petite fille...

« Elle » aurait reconnu les deux cambrioleurs, maintenant « elle » s'est attaquée à l'unique cambrioleur. N'importe quoi.

Mais effectivement la maman Lawson doit être aux anges... et en fait profiter tout le monde. Radio moquette et le téléphone arabe ont fait le reste en déformant la vérité. Ce qui a dû se passer c'est que Jessica a récupéré ses jouets volés par le/les cambrioleurs et qu'elle a dû remercier les cambrioleurs de lui avoir ramené ses jouets. Voilà un mystère résolu.

Et hop on passe à autre chose.

J'ai annoncé à Yunso qu'on ne pourrait plus se faire ce déjeuner aussi souvent, travail oblige.
- YUNSO : Super ! Quel travail tu as trouvé ?
- MOI : Je nettoie les toilettes au KFC...
- YUNSO : Ah ? Ah... ok.
Je comprends sa réaction, c'est pas très prestigieux tout ça... Et pour l'instant j'ai toujours pas touché un rond. Yunso a dû m'offrir le repas...

Je comprends le liquide dégraissant, le KFC est un bain d'huile du sol au plafond. Tenter d'enlever la graisse est un combat vain...

J'ai réussi à déboucher les toilettes : ouahhhhhh... mais une heure plus tard tout était encore dégueulasse. Désespérant.

Dans les vestiaires quand j'écrivais mon 1er post, j'ai vu une affichette toute prête mentionnant avec une fière faute d'orthographe « Toilettes boucher ! ».

Je me suis dit que ça pouvait être une solution, j'ai collé l'affichette sur une porte. Puis j'ai posé mon balai en travers de l'autre porte. Bingo ! En voyant ça tous les clients faisaient demi-tour.

J'ai pu me concentrer sur le gras et la panure. Ma méthode infaillible : je décortiquais au loin les clients les plus sales, je m'approchais subrepticement d'eux, puis je les menaçais de mon pschittt dégraissant ! Ils se sentaient observés et mettaient les voiles finalement ! Pas mal comme technique non !

Cinq minutes avant la fin de mon service, le manager a jeté un œil à la salle : « Oh y'a pas grand monde ce soir... ». Puis a observé les toilettes : « C'est peut-être pour ça qu'ils n'ont jamais été aussi propres ces chiottes. T'as eu de la chance ! »

Eurgh... Il n'a pas apprécié mon travail à sa juste valeur... mais ce dernier ne consiste peut-être pas à faire fuir les clients...

En tout cas j'espère que je suis en phase bizutage parce que j'ai pas signé pour faire dame pipi.

Hé oui ce soir a lieu mon 2ème passage au Kentucky Fried Chicken.

Bonne nouvelle un nouveau T-Shirt m'attendait et pas celui de Mamadou comme la semaine dernière ! Mmmh c'était un T-shirt pour fille cette fois, mais pas à mon nom non plus. La fille s'appelle Josy... enfin « s'appelait »... : « Elle a jeté l'éponge au bout de deux semaines celle-là » mentionne le manager adjoint.

C'est encourageant. Comment je vais tenir avec le peu d'expérience que j'ai ???

Allez courage ! Si je tiens un mois ça sera déjà mieux que Josy !

Sauf que le T-Shirt de Josy est un peu petit pour moi... bizarre je croyais que tout le monde portait du XXL ici... On voit mon nombril, ça ne va pas du tout !

Je suis évidemment de corvée de salle pour le moment. Le manager m'a briefée sur le produit d'entretien... Un dégraissant puissant qui brûle les doigts, il faut porter des gants. Pourquoi a-t-on besoin de dégraisser à ce point ?

Autre cadeau, les toilettes qui sont dégueulasses et même bouchées chez les filles ! En plus ça sent le vomi. Je me demande depuis combien de temps un employé « polyvalent » n'est pas passé par là...

Au bout d'une demi-heure, je réalise que les clients sont des porcs : il y a de la panure partout sur les tables, les chaises, le sol et même dans les toilettes. Les clients s'essuient les doigts gras sur les tables.

C'est déjà l'heure de la pause. J'écris mon compte-rendu en tirant sans cesse sur mon T-Shirt afin de cacher mon nombril ! Mon « nombril » je l'expose déjà sur le blog tous les jours ! C'est suffisant...

Coup de coude d'Ashley qui devient une sorte de ralliement. Nous prenons nos téléphones respectifs et nous chattons par sms !

ASHLEY : « Alor jé bien joué l idiote ? »

MOI : « Et moi jé bien joué la grosse ? »

ASHLEY : « Jé bien récité ton text en tt cas »

MOI : « Pas mal t'étais convaincante »

ASHLEY : « Je sui osi bet ? »

MOI : « Et moi osi grosse ? »

Et voilà... c'était un canular, une supercherie montée de toutes pièces pour éviter que la classe nous imagine copines. Je me suis dit que c'était la seule solution suite aux événements du 8 octobre (cf posts de 11h55 et 13h45) : hors de question que Sonia fasse répandre cette rumeur.

Je n'avais personnellement pas grand chose à perdre, mais Ashley si. Alors j'ai organisé cette petite comédie en accentuant nos traits de caractère. Mais je me demande si la bonne répartie et le langage châtié d'Ashley étaient si crédibles lol !

Et enfin, comble de la manigance, nous avons choisi volontairement le cours de philo car nous savions que ce serait l'endroit idéal pour laver son faux linge sale en famille tout en ayant le temps de le faire ! Mais ce que je n'avais pas prévu c'est la sortie du prof en grande pompe qui a éclipsé notre fait d'armes du fond de la classe...

Ah, on ne peut jamais contrôler l'impact de ses actes, encore moins quand ils sont calculés, bizarrement...

Alors que l'entente entre ma voisine de classe et moi était plutôt neutre, le tableau s'est un peu noirci aujourd'hui en cours de philo...

Il faut dire qu'on s'ennuie tellement pendant que le prof - avec sa choucroute sur la tête - récite sa leçon à la classe entière. Il se décompose de semaine en semaine. Il tentait au début de l'année de nous faire participer mais là il semble résigné... c'est un zombie.

En face on ne peut s'empêcher de bouillir d'ennui. C'est peut-être ce qui s'est passé...

Comme d'habitude je note, Ashley copie et ça m'énerve. Alors je cache ce que je note... Mais aujourd'hui elle n'a pas du tout apprécié :
- ASHLEY : Mais arrête de copier toi !
- MOI : Mais c'est le monde à l'envers !
Tout le monde se retourne, le prof continue inlassablement...
- ASHLEY, qui lève la voix : Mais arrête de me coller, arrête de me parler !
- MOI : Chuuuuutt, on entend que toi !
- ASHLEY : Ah non mais ça suffit ! Changez-moi de place !
La classe chuchote, le prof se perd petit à petit sous les bruissements.
- MOI : C'est pas moi qui bougerai en tout cas !
- ASHLEY : C'est sûr que ça t'est difficile de bouger ton gros cul !
La classe explose de rire, le prof disparaît sous les clameurs !
- MOI : Et toi tu sauras même pas quelle direction prendre tellement t'as rien dans le cerveau !
- ASHLEY : Grosse vache !
- MOI : Écervelée !
- ASHLEY, chuchotant à ses voisins : Qu'est-ce qu'elle veut dire par là ?

Le prof se réveille enfin : « Silence ! ». Mais il n'est tellement pas convaincant que la classe se tord de rire de nouveau. Accablé, le prof quitte la classe. Et tous les élèves se mettent à commenter cette sortie passive, qui a fait oublier nos éclats de voix en une seconde...

Course d'orientation... sous la pluie.

Tina et Fatima n'étaient pas enchantées... Moi non plus. Mais bon, la menace venait essentiellement de quelques gouttelettes...

Le prof annonce la couleur : « C'est la dernière fois que nous pratiquons en ville. Je vous rappelle que l'intitulé de ce groupe d'épreuves qui contient la course d'orientation est Adapter ses déplacements à des environnements multiples, variés, nouveaux... Donc on va pas s'éterniser dans Paris et on va bientôt aller dans la forêt. En attendant on va aller dans un parc, c'est le parc des Buttes-Chaumont ».

Un car nous attendait pour nous y emmener en quinze minutes. Le long du trajet, les complaintes vont bon train :
- TINA : Mais attends, à quelle heure on va rentrer ? Putain...
- FATIMA : C'est un piège ! Fuck...
- TINA : On s'est fait avoir, d'sa mère la tepu
- FATIMA : Moi je croyais qu'ç'allait être un cours pépère, vite fini...
- TINA : Tu parles ! C'est le plus long.
- MOI : Mais non vous voyez le mal partout !

Et là, le prof fait une annonce : « Dans les semaines à venir prévoyez un retour vers 19 heures car on sortira de Paris et les courses dureront 2 à 3h » Argh...

- TINA : Mais où est-ce qu'y nous amène le taré ?
- FATIMA : C'est un spychopathe l'aut' !
- TINA : Y va nous perdre dans la forêt comme un sale clebs !

J'ai pas pu m'empêcher de rire méchamment. Oui j'avoue que l'idée de les attacher toutes les deux à un arbre et de foutre le camp avant la nuit m'a effleuré l'esprit. Mais elles n'ont pas apprécié :
- FATIMA : Elle se fout de nous la meuf, Tina !
- TINA : On va lui faire la zermi ! Au fait meuf t'as la preuve que c'est toi la Lara Fabian de Notre-Dame ?
- MOI : Vous êtes encore là-dessus ?
- FATIMA : Ben oui meuf, t'as promis, chose mise chose due !
- MOI : Apprenez à parler Français d'abord !
- TINA : Elle est raciste la meuf ou quoi ? On n'est pas Françaises nous ?
- MOI : C'est pas ce que je voulais dire...
- FATIMA : Elle s'enfonce la meuf...
- TINA : Elle prend ses grands airs, elle se prend pour une star ou quoi ?
- MOI : Bon j'ai raconté des bobards, c'était pas moi, sur scène le 1er juillet...
- TINA : Ben si c'était pas toi, comment tu sais qu' c'était le 1er juillet...
- FATIMA : T'es pas nette meuf !
Je ne dois pas me voiler la face, ces derniers temps tous mes problèmes viennent du fait qu'on m'a mise en avant. Sonia, la Gothique, mes nouvelles ennemies, ne faisaient pas attention à moi quand je ne faisais pas de bruit. Donc avec Tina et Fatima que je dois encore supporter jusqu'à fin novembre, il vaut mieux faire profil bas. Je me suis dit que je préférais enterrer ma vie de chanteuse devant elles quitte à passer pour une baratineuse.

Quand elles ont vu le parc des Buttes-Chaumont, elles ont fait une syncope :
- TINA : ça monte là les meufs ! C'est moi ou j'ai déjà le vertige ?
- FATIMA : Relou la Tebu de Montchau !
- TINA : Moi je monte pas tout ça... je vais gerber...
- FATIMA : Moi je peux pas, j'ai mon genou...
- TINA : Moi j'ai la hanche...
- MOI : Vous êtes déjà en maison de retraite ou quoi ? Allez les vieilles !

Bizarrement, elles me motivent plus que si j'avais été toute seule. J'ai un peu pitié d'elles...et je veux pas leur ressembler en plus. En effet dans le bus, elles n'arrivaient pas à s'asseoir... trop larges fessiers. Alors tout ça me donne des ailes pour ne pas devenir aigrie de la vie comme elles et pour les sortir un tant soit peu de leur carcan de boudin !

Entre micro et macro-boudins, on se comprend un peu... et on peut se serrer les coudes, non ?

PS : on est revenues trempées... un peu de sueur et beaucoup de pluie ! « Plus jamais ! » chantaient-elles en choeur...

Je viens de tilter sur un truc : si la prof de littérature a demandé qui j'étais c'est parce que le Proviseur lui a parlé de moi et de son rêve obsessionnel de mention ! Tous les profs vont m'avoir à l'œil pour faire plaisir au Proviseur...

Mon Dieu mais qu'est-ce que je vais devenir si je peux plus me cacher ?

Coup de coude d'Ashley, c'est l'heure des SMS :

« Alors la prof de litté ? »

« Une erreur ! Laisse tomber. »

« Té sur ? »

« Oui. Aussi sûre que toi t'es grillée avec Sonia, ta réput 'est fichue »

« Tu croa ? »

« Avec moi ? Irrattrapable !!! »

« Keskon pe fr ? »

« Jé 1 idé »

Voilà que je me mets à parler en langage SMS comme L.

Généralement les gens seraient impatients d'avoir leur note du bac, moi non. Pourtant, elles ne doivent pas être si mauvaises que ça si le Proviseur m'a convoquée en début d'année. Mais depuis cet entretien, j'ai encore moins envie de savoir. Je n'ai jamais été une très bonne élève. Et je ne veux pas en devenir une, trop de pression !

Mais après ce cours humiliant où le prof d'arts plastoc m'a bien fait comprendre que j'étais nulle, j'ai eu besoin d'un remontant. Un coca et hop ! Je suis allée voir Cécile la secrétaire du Proviseur :
- Mais vous avez pas eu vos notes par courrier ? s'exclame-t-elle.
- Ben non le suivi d'adresse a pas marché cet été...
- Oh la la ça va me prendre du temps de retrouver ça...
- Pas de problème je comprends... il continue à vous en faire voir de toutes les couleurs ! lui dis-je faussement complice en lançant un regard vers le bureau de son boss.
- Je vous le fais pas dire...
- Impatient ?
- Inconstant !
- Méprisant... ?
- Arrogant ! Bon c'est pas tout, je dois y aller, mais revenez demain, sans faute...

Elle ferme le bureau et m'accompagne vers la sortie du lycée. Elle se souvient subitement de quelque chose :
- Mais attendez, vous êtes déjà venue le mois dernier, le Proviseur voulait vous parler...
- Oui c'est possible !
- Parce que je sais qu'il a convoqué quelqu'un pour sa « mention », il veut sa mention, et il a trouvé sa proie ! C'était pas vous ?
- Mais y'a déjà plein de mentions Très Bien au lycée non ?
- Oui en en S, mais pas en L... Il en parle à tout le monde, et ne pense qu'à ça ! C'est l'année de sa « mention » !

Je me décompose... Pas sûr que je retourne chercher mes notes demain. Imaginez que j'aie plus de 16, ça va me mettre une pression morbide... Mais comment j'aurais pu avoir ça ??? J'ai passé l'écrit aux toilettes ou en souffrant d'une forte envie... et à la fin de mon oral, l'examinateur m'a dit qu'il avait eu l'impression de passer sous un train.

Mon Dieu faites que je me sois plantée au bac, qu'on me fiche la paix ! Je voulais redorer un peu mon blason, écorné par le cours d'arts plastoc... Mais, c'est décidé, je vais me contenter de ma médiocrité !