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16 ans, grosse & moche!

8 décembre 2012

SAMEDI 8 DECEMBRE 0h25 : UN CHIEN CONTRE UN AMI

Pas eu envie de retranscrire ce moment pathétique avec David avant cette heure tardive. Mais je dois exorciser je suppose.

Alors qu'il se levait de notre table de classe pour partir en week-end, je l'ai alpagué et tenté de... faire ce que je pouvais...à mon faible niveau...
- Tout va bien David?
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Je sais pas, tu m'en veux pas?
- Non, je t'en veux pas, complique pas tout...
- Si je peux t'aider...
- Non laisse tomber Sarah. Tu me dois rien.
- Ben si. Tu veux pas qu'on aille...
- Non insiste pas. Ciao!

Il m'a laissée à mon désarroi. Il était agressif et presque en colère, moi j'étais maladroite, je lui ai fait croire que je m'intéressais à lui simplement parce que je pensais que je lui devais quelque chose. Mais non c'est pas ça...

Je m'en suis voulu toute la soirée. Si je le soûlais déjà un peu, alors là c'est pas rattrapable. Et à aucun moment il ne m'a envoyé un signal rassurant du genre « c'est pas toi, c'est moi ».

J'ai retrouvé un bout de métal, mais à quel prix? Celui d'un ami peut-être? Il a dû me trouver folle, immature, superficielle, inutile, idiote. Ce que je suis finalement. Je me déteste.

La seule personne qui s'intéresse à moi c'est le Chien. Il ronfle sous mon lit et manque de s'étouffer. Sa présence me rassure mais il est pas éternel, le cabot, et ma vie va être longue...

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7 décembre 2012

VENDREDI 7 DECEMBRE 16h10 : L'AUTRE VISAGE DE MON AMI

Maintenant que mon principal problème est réglé, je passe aux autres. Non bien sûr je ne vais pas m'attaquer à ma mochitude et ma grossitude. Non, on va dire que c'est un poids (lol pas fait exprès), une croix à porter, pas un problème...

Mon nouveau problème est bien le changement d'attitude de David. Et je me mets à me poser mille questions. L'ai-je étouffé avec mes problèmes superficiels? Ou lui ai-je fait honte? Déçu? Dégouté? Énervé? Ou bien est-il instable, totalement incontrôlable? Cinglé? Bipolaire? Cyclothymique?

Je voudrais savoir si c'est de ma faute ou de la sienne. Ce que j'ai retenu de cette horrible histoire de bracelet, c'est que la peur m'a fait aller vers lui et qu'il me l'a bien rendu. Il s'est créé en peu de temps une complicité et il m'a sauvée dimanche dernier de la catastrophe.

Maintenant que je sens qu'il m'échappe, je réalise à quel point sa présence m'a inondée de sécurité et de bien-être. Peut-être c'est ça l'amour? La sécurité? Tout ce que je sais, c'est qu'il ne me plaît pas physiquement. Non, j'ai trop regardé les séries américaines, ça m'a rendue exigeante lol!

Mais si j'ai altéré ce fil entre nous avec mes excès, je m'en voudrais beaucoup. C'est la meilleure chose qui me soit arrivée ici.

Allez, je prends mon courage à deux mains, à la fin du cours je lui demande.

7 décembre 2012

VENDREDI 7 DECEMBRE 13h40 : LES STARS ET LES AUTRES...

Ces deux heures à la section décor ont été mémorables, mais quand je tente de tout me rappeler, finalement peu de choses me reviennent.

La réunion a lieu dans l'auditorium. C'est un capharnaüm bruyant. Le rideau est fermé, et à l'avant de la scène et sur les premiers strapontins se réunissent les comédiens. Puis derrière le rideau, se réunissent les décorateurs, accessoiristes, etc... (ce qui signifie que je ne sais absolument pas ce qu'on est censé faire en coulisses).

Dans le groupe des « stars » ils étaient une dizaine, tous exubérants, tous complices, et tous indifférents aux « anonymes » comme moi qui passaient derrière le rideau.

Une fois dans ma troupe de seconde zone en coulisses, je retrouve la Peste déjà là en mode bras croisés, snobage au max, les fesses sur une malle. Genre « je suis trop bien pour être ici, parmi vous, bande de gueux ». Et le message est loin d'être subliminal : ça soupire, ça râle, ça lève les yeux au ciel, ça hausse les épaules, ça se tortille les cheveux avant de les lisser puis les retortiller. Un spectacle insoutenable de mépris.

Elle était accompagnée de quelques geeks jamais rencontrés dans cette école.

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. Avec quinze minutes de retard, débarque la prof d'Arts Plastoc! Elle toussait, elle se mouchait, bref son absence de mercredi semblait justifiée! Mais elle préférait sécher son cours qui compte au bac plutôt que son atelier de décors qui compte pour du beurre.

Puis certaines stars ont commencé à faire des vocalises à l'avant du rideau, puis à chanter. Et ça avait l'air pro. Mince, je comprends que la représentation de juin 2013 sera... une comédie musicale!

Ça va pas être de la tarte de se coltiner toutes ces castafiores.

La prof commence un petit laïus : « je suis ravie que notre petit groupe s'agrandisse aujourd'hui, avec des têtes que je ne connais pas, ça tombe bien nous manquions de volontariat ».
Sait-elle que nous sommes là de force? Sait-elle que je fais partie de son cours du mercredi? Sait-elle qu'elle passe son temps à se tromper de prénom?

« Alors on m'a dit qu'il y avait les techniciens lumière et son ». Les geeks lèvent la main mollement! Ouh ceux-là non plus ne sont pas joyeux d'être là.

« Et puis il y a des filles pour les décors ». Je lève la main, suivie par l'effort considérable du petit doigt d'Alyssa. On n'est que deux? La honte!

« Parfait je suis toujours contente de faire connaissance avec de nouveaux élèves motivés ». Sa phrase ne témoignait que d'une seule chose, sa naïveté!

« Cette année vos petits camarades vont chanter et danser dans une merveilleuse comédie musicale que je n'ai pas choisie, mais qui plaira au plus grand nombre, Notre Dame de Paris ». Là il y a eu une pointe d'ironie. Et mes compères de punition ont lancé quelques « ringard! ».

Évidemment à ce moment-là, une « star » s'est mis à brailler « Belle, c'est un monde qu'on dirait inventé pour elle... » puis un autre « Il est venu le temps des cathédraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaales ». Si à l'évocation du titre par la prof rien ne me revenait, là tout était plus clair. Et la prof se boucha une oreille.

A mon avis les décors vont être beaucoup moins classiques et consensuels que le choix de la pièce... Sais pas pourquoi. Alyssa a mis sa tête entre ses mains, voilà un vrai désespoir authentique sur sa tête d'hypocrite.

Puis la prof est partie dans des monologues interminables sur l'importance des acteurs en coulisses « sans qui rien ne serait possible », ce qui me rappelait étrangement les cérémonies de remise de prix. Bref de quoi se persuader que les « Stars » sont ceux qu'on ne voit pas.

Mais bizarrement, alors qu'on s'attendait à ce que cette folle reste très théorique et bordélique, elle a sorti des croquis de projet de décor, de lumière, et de son. Et elle a fini par dire aux geeks qu'ils devraient à la fois travailler avec nous et avec les chanteurs, double peine! Mais qu'ont-ils fait pour en arriver là?

A nous les filles, elles a demandé de faire des recherches sur le « carton-pâte ». Mais qu'est-ce que c'est que ça? Alyssa n'écoutait pas, mais je ne voulais pas décevoir cette prof plutôt passionnée et bienveillante avec moi, même si elle ne me reconnaît pas!

Il était 18h30 déjà! Je suis partie mais j'ai bien vu, avant de refermer la porte de l'auditorium, Alyssa s'asseoir dans la salle pour observer les « stars » avec envie. Avec jalousie? Même dans sa punition, elle veut briller comme une étoile! Alors que moi je ne demande qu'à me fondre dans le « décor »!

6 décembre 2012

JEUDI 6 DECEMBRE 16h05

Encore mangé toute seule. David ne m'aime plus et ça me rend malheureuse. Finalement les histoires d'amitié sont peut être aussi compliquées que les histoires d'amour.

Un petit stress monte en moi : ma punition avec Alyssa commence à 17h...

6 décembre 2012

JEUDI 6 DECEMBRE 12h : TOUSSER EN ACCORD MAJEUR

Retour en cours, la fièvre a disparu et je reprends mes esprits. Mais mon corps lui n'est pas encore tout à fait guéri : je tousse, je renifle, je racle ma gorge, je me mouche. C'est vraiment dégoûtant parfois d'être un être humain.

Malheureusement dans ces moments-là il y a un partage involontaire de bruits, d'odeurs, etc... (je vais pas rentrer dans les détails, ça suffit maintenant!) surtout dans un espace aussi confiné qu'une salle de classe.

Les quintes de toux sont couvertes par d'autres, je ne suis pas la seule malade, mais ça se transforme en orchestre philharmonique, ce qui irrite les profs au plus haut point : il faudrait s'empêcher de respirer pour les écouter? Donc ON a eu droit à une remarque acerbe du genre : « les malades à la maison ». J'aurais eu envie de lui répondre qu'il devrait se sentir honoré qu'un malade brave la maladie pour assister à ses monologues narcissiques...

Mais mes toux étaient vraiment, vraiment, ... grasses! Et comme je me retenais une fois sur deux, c'était une vraie chanteuse d'opéra s'égosillant à se vider les poumons.

Puis il y avait les éternuements, le nez qui coule, qui se soulage dans le mouchoir, le mouchoir dont on ne sait plus quoi faire :
Une poche?
Le bureau?
Sous le bureau?

Finalement mon concert philharmonique s'est transformée en solo et là on attire l'attention :
« Faites la taire »
« J'ai envie de vomir »
« Elle a la tuberculose ou quoi! »
« En quarantaine ! »

Les deux pestes n'arrêtaient pas de se regarder, dégoûtées. Mais elles n'avaient pas encore osé parler ou se retourner jusqu'à maintenant, toujours prisonnières du 1er rang trop exposé aux yeux du prof. Elles n'ont finalement pas pu s'empêcher de commenter à haute voix: « faut la gazer! » , « faut la plonger dans l'eau de Javel la Pouilleuse ». Le prof n'a pas relevé.

Choquée, je leur ai toussé dessus sans mettre ma main devant la bouche. Comme j'ai fermé les yeux, je n'ai pas vu le résultat, mais Ashley était horrifiée en regardant sa feuille et Alyssa s'est retournée enfin vers moi en se pinçant le nez. Je me suis cachée derrière un mouchoir. J'imagine parfaitement ce qui a pu atterrir sur la feuille d'Ashley.

David, d'abord très absent au début du concert, s'est mis à montrer des signes d'impatience au moment du solo. Et ne pas lui plaire ne me plait pas du tout.

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5 décembre 2012

MERCREDI 5 DECEMBRE 18h10 : MALADE OU PAS?

Le médecin m'avait fait un arrêt de deux jours, mais j'ai décidé d'aller au lycée... l'après-midi seulement! Hors de question que je sèche le cours d'Arts Plastoc et que le Tatoué en profite. Mais en arrivant au lycée, j'ai découvert que la prof était absente. J'ai donc tenté d'attraper David pour qu'il me refile les cours de ce matin. Il est lui aussi en option le mercredi après-midi, des maths! Je l'ai chopé à la pause, il s'ennuyait copieusement, et semblait ravi de me voir! Chouette! Je le sentais fuyant ces derniers jours.

Quelques minutes plus tard, je me suis sentie mal à nouveau, étourdissements, fatigue et sueur. David m'a dit agressivement de rentrer chez moi avant de m'abandonner comme une vieille chaussette sur une marche. Étrange! Il n'aime pas prendre soin des gens malades? Ou bien c'est moi qui attendait tout particulièrement qu'on prenne soin de moi?

Je suis rarement malade, mais quand ça m'arrive, le ciel me tombe sur la tête. Et j'ai soudainement besoin de quelqu'un pour me rassurer. Ma carapace fond avec le virus ou avec le doliprane, je sais pas...

5 décembre 2012

MERCREDI 5 DECEMBRE 2h10 : FIEVRE

Une fois le châtiment divin du Proviseur expédié, la pression est retombée. Mon corps a lâché. Il était tellement sous tension depuis deux semaines, qui m'ont rapprochée peu à peu de la folie. Et là je reviens à la réalité.

Cette réalité qui s'appelle... cours de sport! Comme c'est romanesque, comme c'est glamour. Et j'avais complètement oublié cette histoire de notes. La semaine dernière on était évalués en athlé, j'ai dû avoir 1/20. Un point pour le javelot féroce envoyé sur la lune.
Aujourd'hui j'attends -5 pour anti-jeu, anti-social, anti-ballon, anti-autrui, anti-cri, anti-excitation de jeu... tellement anti que j'ai vomi sur le ballon tombé à mes pieds. Tout le monde a hurlé de dégoût et la prof à dû changer le ballon. Et me mettre sur la touche. Mais j'ai eu droit à ma petite remarque cinglante : « encore toi? ».

J'étais assise sur un banc, ou plutôt une tribune et j'étais transpirante de fièvre. Je me sentais partir. Mais la prof avait laissé une espèce de feuille d'évaluation de volley, en évidence sur un gros dossier. Et je n'ai pu empêcher mes yeux de lire... ça parlait de collectif et d'individuel, avec des niveaux de 0 à 2 déclinés sur des critères fumeux comme « conduites offensives individuelles », « conduites défensives individuelles ». Et je suis tombée sur des cases incroyablement précises :
« Joueur passif :
Évite ou intervient lentement / Le joueur est spectateur sur le terrain; c'est le point de chute de la balle qui détermine son action ou non / Statique / Toujours surpris ou en retard / il regarde le match en oubliant qu'il est susceptible de devenir acteur ! / Absence de décision ou mouvement réflexe de défense ou de protection car le joueur ne reconnaît pas la situation comme propice à une intervention possible. »

Mon Dieu, mais c'est moi! Soit cette fiche a été écrite à partir de mes nombreux talents de volleyeuse, soit cela signifie que j'ai des jumeaux/jumelles en volley, des doubles! Cette feuille de papier est voyante, je me sens moins seule, je suis enfin comprise...

A ce moment de délire je suis tombée dans les pommes. Et je me suis réveillée confortablement à l'infirmerie ou une gentille infirmière tentait de me faire manger du sucre! Et mon surpoids?

Une heure plus tard, j'étais chez le médecin avec le Vieux. Un docteur encore plus vieux et sans âme a décrété que j'avais une bonne grippe et m'a donné des médocs infâmes.

Je me suis endormie en rentrant vers 19h. Sans rien manger. Pour le plus grand plaisir de la Vieille. Puis j'ai rêvé de n'importe quoi : Alyssa et Ashley en train de tenter de m'arracher un blouson sur les ordres de Marco, Yunso en tant que Proviseur arbitrant une dispute que j'aurais eue avec Kamil, la Vieille tentant de me mettre du Nutella dans la bouche afin de me guérir.

Et hop je viens de me réveiller, en parfaite forme... trempée de sueur jusqu'aux os.

4 décembre 2012

MARDI 4 DECEMBRE 13h25 : ON STAGE

Encore un nouveau message sur mon blog. « Je t'ai lue, tu m'as réconfortée, n'abandonne pas.» Si je peux aider quelqu'un comme moi ce serait extraordinaire... Et troublant. Mon narcissique et égocentrique blog prend soudainement un nouveau sens...

Pour la première fois depuis plusieurs jours, David n'a pas déjeuné avec moi. Il était avec sa bande de geeks de 1ère S. Une preuve supplémentaire d'une légère erreur de parcours.

J'étais jalouse et abandonnée. C'est vraiment ce que j'ai ressenti. Pas question de m'incruster. Dès que mon actualité se réduit, il disparaît. On est peu de chose. J'ai dû manger à une table de 12 et j'étais la treizième. Personne ne m'a parlé.

3 décembre 2012

LUNDI 3 DECEMBRE 19h20 : LA SENTENCE...

Le rendez-vous a bien eu lieu. Le Proviseur nous a d'abord réunies toutes les deux. On s'ignorait totalement dans la salle d'attente. Puis le passage devant le Tribunal :
- La logique aurait été que vous héritiez chacune d'un avertissement. J'ai décidé de suspendre l'avertissement, mais à une seule condition, que vous vous engagiez dans une de nos associations scolaires.
- On a le choix Monsieur?
- Non justement, une de nos associations manque cruellement d'inscriptions et elle me tient à cœur. C'est l'association « Théâtre » notamment en section « Décors ».
- Toutes les deux? Ensemble? bredouille Alyssa.
- Ben oui!

Moi j'avoue que ça ne me dérange pas. L'association. Bien sûr ça ne m'enchante pas de passer deux heures de plus par semaine avec elle.

A la fin de l'entretien, le Proviseur m'a gardée seule. Alyssa est partie en lui faisant des courbettes : « Merci Monsieur pour votre clémence. Au revoir Monsieur ». Et le ciel m'est tombé sur la tête : « Sarah, ce que vous m'avez dit l'autre jour sur votre envie de cacher vos origines m'a perturbé et je souhaiterais que vous consultiez notre CPE régulièrement. A défaut Mme Rondin m'a dit qu'elle organiserait une visite régulière chez un psychologue. Je pense que cet échange vous fera du bien et vous rendra moins agressive. On sait tous qu'Alyssa est beaucoup plus tempérée que vous, et il ne fait aucun doute que vous avez été la plus violente dans cette histoire. Sur ces visites chez le CPE je ne vous laisse pas le choix. »

Je n'ai pas argumenté, je suis partie sans courbettes, moi : « D'accord, au revoir ». Jusqu'à l'association je digérais très bien, là beaucoup moins :
- confier mes états d'âme à une autre personne que mon blog et sans anonymat, c'est pas possible.
- je suis la plus agressive...bien sûr... s'il savait tout ce qu'elle m'a fait subir avec sa garce de copine depuis mon arrivée... tout est verbal mais tellement plus violent! Ça m'énerve!

Mais finalement tout est bien qui finit bien, j'ai récupéré mon bracelet. Il est calfeutré dans son placard. Je n'ai même pas eu envie de le regarder en détail, je voulais le protéger à tout prix. J'ai eu très peur. Peur qu'on m'enlève le seul lien avec mon enfance secrète.

3 décembre 2012

LUNDI 3 DECEMBRE 11h10

J'ai tout de suite caché mon bracelet au fond de mon placard. Je ne le porte plus, j'ai trop peur qu'Ashley réalise que je lui ai piqué, enfin récupéré. Mais je me sens tellement plus légère. J'ai transformé le plomb en plume!

Toute cette folie valait la peine. Un bracelet et je repars. Et je pense que tout ce chaos m'a rapproché de David mon sauveur.

Mais je dois encore payer quelques conséquences. Alyssa et moi avons rendez-vous à 16h45 chez le Proviseur pour la sanction.

Ce week-end j'ai eu un nouveau message sur mon blog, magnifique, touchant et même plus. Cet œil bienveillant me réchauffe le cœur et me perturbe aussi... Est-ce que ça m'oblige à devenir exemplaire? Car si on lit bien tous ces derniers jours, je ne le suis, mais alors, pas du tout.

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